mercredi 31 octobre 2012

Art et philosophie





A vos stylos !





Quelques perles du bac à lire 
(pour ceux qui ne participent pas à l'épreuve)


  • Il faut savoir que l’ONU n’a jamais réellement existé.

  • La poésie satirique correspond à de la poésie qui parle de Satan. C’est un sujet très intéressant, mais pas toujours facile à traiter.

  • Paul Verlaine a toujours été très ami avec un certain Baudelaire, c’est à se demander s’ils n’entretenaient pas une relation plus profonde que l’amitié.

  • Suite à la chute du mur de Berlin, la circulation des vents a pu être rétablie dans toute l’Europe. Avec l’arrivée des courants chauds, on assiste alors à la fin de la guerre froide.

  • La Ve République est la plus connue de toutes les républiques. En effet, on entend très peu parler des républiques précédentes.

  • L’ONU est une institution qui permet au pays riche de contrôler les pays pauvres tout en douceur. Cela évite des guerres et des morts, ce qui est plutôt positif.

  • Faire un stock de capital peut être utile en cas de guerre, cela permet de sortir des ressources cachées à un moment très stratégique. Le maître Sun Tzu disait, dans son traité sur l’art de la guerre : « La surprise et les réactions absurdes sont les meilleures façons de détériorer l’adversaire ».

  • Pour perdre du poids, Alice ferait mieux d’aller faire un footing plutôt que de faire des mathématiques avec moi dans une salle d’examen.

  • Les Etats-Unis ont beau être les maîtres du monde, ils sont moins nombreux que les Chinois, et la quantité, ça compte.

  • Après les chocs industriels et pétroliers, nous assistons à un nouveau type de choc : les chocs chinois.

  • Francois Hollande a été élu pour remplacer Monsieur Nicolas de la République sur le trône de l’Elysée Française.

  • Les entreprises n’ont pas réellement d’impact sur l’emploi. Ils ouvrent et ferment régulièrement, surtout ces dernières années. Nous sommes dans un équilibre optimal d’ouvertures/fermetures.

  • Les anti-corps sont des petits organismes vivant à l’intérieur de nous, et servant à combattre les corps.

  • La principale problématique de ce texte n’est pas tant de comprendre la problématique, mais bel et bien de la définir, dans le but de l’expliquer.

  • Voltaire disait « l’art de la citation est l’art de ceux qui ne savent pas réfléchir par eux-mêmes ». Par conséquent, je n’utiliserai aucune citation.

  • Si l’on considère que les molécules sont des êtres vivants, le chaud n’est alors rien d’autre que du froid en colère.

  • Le son ne se propage pas dans l’eau. Il y a apparition de vagues.

  • Il faut bien noter que ce n’est pas parce qu’un texte est en allemand, qu’il faut nécessairement connaître l’allemand pour le comprendre.

  • N’ayant pas compris cette question, mais afin de vous montrer que je connais mon cours, je me permets de répondre à une question de mon choix.

  • En conclusion, on pourra informer le lecteur que cette dissertation comporte plus de 3 copies-doubles, conséquences d’un travail acharné qui ne saurait être utile sans une clémence certaine du correcteur.



... et la solution est :





Pardon !






mercredi 24 octobre 2012

Transatlantique.


Aïe aïe aïe !

Une de mes filles se lance dans la traversée de l'Atlantique en catamaran.
J'ai compté mes cheveux blancs avant son départ,
je compterai ceux qui seront restés noirs à son arrivée.
Ceci étant dit, ... j'en suis super fier

Bon vent, ma fille !


mardi 23 octobre 2012

ebuzzing, ... non !

De tout et de rien

Quel courage !




C'est la réflexion qui vient à l'esprit après avoir vu ce film : 
"la pirogue"



N'en déplaise à tous ceux qui hurlent contre ces immigrés "qui viennent manger notre pain et voler notre boulot" (quand ce n'est pas pire !), il faut un sacré courage et un amour immense pour oser affronter la mort afin de nourrir sa famille.


Beaucoup moins drôle que "la vierge, les coptes et moi", ce film fait, lui aussi, honneur à l'Afrique.


A VOIR ! 





dimanche 21 octobre 2012

La vierge, les coptes et moi !



Un film anti-déprime




... courez vite voir ce film ... 



"un concentré d'humour, de tendresse et d'humanité" (moi)


"un grand réalisateur(Namir Abdel Messeeh)est né"
(avec 3 € 6 cents !)



si vous n'avez pas tout bien suivi ce que j'ai écrit avant :

J'ai bien aimé et je recommande !

non mais !!!!!!!!


PS : ne vous laissez pas avoir par les étiquettes qui cataloguent ce film "documentaire", ... il l'est, mais il n'est pas que ça !


samedi 20 octobre 2012

Tout va très bien, madame la marquise ....



Photos empruntées à RIOT TV





Mexico 17 10 2012



Panama 18 10 2012





Bahrein 19 10 2012


Berlin 19 10 2012





Le Caire 19 10 2012



Athènes 19 10 2012
Chili 19 10 2012




Madrid 19 10 2012





Londres 19 10 2012










... encore plus drôle ........... !!!!!!!!!!



encore plus drôle ...........

mardi 16 octobre 2012

Je fais le clown






Quelqu'un a une histoire drôle pour changer ???


SALAUDS DE PAUVRES !







Je ne résiste pas au devoir de partager cet article paru dans 
"LAIT d'BEU" 




Le credo de l’Union européenne : « laisser crever les pauvres » (de faim)

 Le problème est loin d’être nouveau. Il dort dans les cartons de Bruxelles depuis (au moins) le printemps 2011 selon ce que j’avais lu sur 20 minutes Bruxelles choisit de mettre les pauvres à la diète en taillant dans son budget d'aide  (20 juin 2011) la Commission européenne ayant annoncé qu’en 2012 l’allocation au programme d’aide alimentaire destiné aux plus démunis (PEAD) serait ramenée à 113 millions d’euros soit 400 millions de moins qu’en 2011, privant au moins 2 millions d’Euro-péens pauvres d’une aide alimentaire indispensable.
Quelques mois plus tard un article de Gabriel Vedrenne l’Europe rogne sur l’aide alimentaire (Europe 1, le 20 oct. 2012) nous informait que « Lors d’une réunion des ministres de l’agriculture, les représen-tants de six Etats ont maintenu leur opposition à ce que l’enve-loppe prévue, tirée du budget agricole, soit utilisée à des fins de politique sociale »… Bien de quoi faire grincer les dents lorsque l’on lit à longueur d’années comment le budget de la PAC (Politique agricole commune) est détourné par des trafiquants percevant des subventions à l’exportation sans qu’il y ait eu autre chose que des allers-retours vers notamment la Russie.
Je me ferais néanmoins plaisir en citant ces parfaites "sales bêtes" qui veulent la peau des pauvres : Allemagne, Suède, Royaume-Uni, Danemark, République tchèque et Pays-Bas…
Point n’est besoin ensuite de vous demander pourquoi je suis aussi profondément anti-européenne. Cette Europe de m… n’a absolument plus rien à voir avec l’idée européenne - généreuse - de Robert Schuman et Jean Monnet qui était fort éloignée du chacun pour soi et du « tous contre tous » ultralibéral qui prévaut aujourd’hui. Cette Europe qui prétend contrôler le budget des Etats-membres de la zone euro pour éviter les déficits lors même qu’elle tolère la totale disparité de la fiscalité - arme redoutable utilisée au nom de la concurrence intra-communautaire pour capter les usines délocalisées - et n’a jamais tenté d’imposer des règles sociales communes, bien au contraire : la directive Bolkestein continuant à faire les ravages que l’on sait.
Ironie de l’Histoire qui n’en manque jamais, c’est au lendemain de l’attribution du Nobel de la paix à l’Union européenne que, de nouveau, les associations caritatives tirent la sonnette d’alarme :« Il ne reste plus que trois mois pour sauver l'aide alimentaire européenne » selon un article du Nouvel Obs "L'Europe sauve les banques mais refuserait d'aider les pauvres ?" (15 oct. 2012). Ben oui, quoi ! L’Europe ultralibérale fait ami-ami avec les banques totalement responsables de leur déconfiture (tout comme lors du krach financier du 11 septembre 2008). Les pauvres subissent toutes les conséquences des délocalisations et des sacrifices imposés pour obvier les conséquences de la crise économique et financière.



« On achève bien les chevaux », titre du roman d’Horace McCoy dont est tiré le film éponyme de Sydney Pollack, magnifiquement interprété par Jane Fonda et Michael Sarrazin… Concours de danse attirant les démunis au plus fort de la dépression économique de 1929. Ne serait-ce pas une magnifique idée que de se débarrasser des plus pauvres - bouches inutiles qu’il convient de ne pas remplir - en les faisant éternellement « danser devant le buffet » ? Pour ceux qui n’entra-veraient pas l’argomuche : n’avoir rien à manger. Mourir de faim au XXIe siècle, ça c’est tendance, coco !
En France, l’aide accordée par l’Union européenne au titre du PEAD représente environ un tiers de l’aide alimentaire pour les associations telles qu’entre autres, les Restos du cœur, le Secours Populaire ou la Croix-rouge… qui se mobilisent aujourd’hui pour sauvegarder les 500 millions d’euros annuels leur permettant de distribuer des repas à 18 millions de personnes. En n’ayant garde d’oublier que selon les chiffres (de 2010) 8,5 millions de personnes vivaient en dessous du seuil de pauvreté (765 € par mois) dont plus de la moitié touchant moins de 650 €. Les chiffres actuels doivent avoir plus qu’explosé sous l’effet conjugué de la hausse exponentielle du chômage et des mesures d’austérité.
Pour Julien Lauprêtre, président du Secours populaire, cette mesure inique symbolise « l’odieux qui se mêle au ridicule : l’odieux d’une Europe où grandit le chacun pour soi ; le ridicule s’agissant de ce que coûte le PEAD : 1 euro par an et par Européen, ce qui est dérisoire »…



Il s’agit donc de mobiliser les autorités françaises pour convaincre l’Allemagne - comme toujours chef de file des coups tordus. Le collectif des associations a donc rencontré le 2 octobre 2012 Olivier Le Foll, ministre de l’Agriculture et à ce titre responsable du PEAD, lequel se serait engagé à trouver un « nouveau véhicule juridique » permettant de pérenniser le programme européen.
« Véhicule juridique » ! Encore un tic de langage de cette absurde novlang. « Véhicule » ? J’t’en ficherais. Je les expédierais bien tous autant qu’ils sont à plus de 36.000 mètres au-dessus du plancher des vaches, dans des cellules semblables à celles que vient d’utiliser Felix Baumgartner. Histoire qu’ils prissent un peu de hauteur (de vues) peu m’important ce qui leur arriverait à la descente.
L’administration française n’est d’ailleurs pas en reste. J’ai lu tout dernièrement un article de la Nouvelle République selon lequel la réglementation de l’aide alimentaire se durcit (2 oct. 2012). Les associations et les Centres communaux d’action sociale (CCAS) qui reçoivent et distribuent la nourriture fournie par les Banques alimentaires départementales ont désormais l’obligation de fournir des statistiques concernant le nombre de personnes qu’elles aident, leur âge, leur sexe - pourquoi pas leur nom, pendant qu’on y est ! - ainsi que la quantité de nourriture qu’elles ont utilisée ou distribuée. Au nom d’une « politique de transparence » (…) Les abus seront plus facilement détectables sur le papier ». Politique de suspicion. Quid des vols qui sont régulièrement commis par des malfrats sans scrupules dans leurs entrepôts ?
Cela ne sera qu’un surcroît de travail pour les grandes associationsmais les petites structures qui fournissent néanmoins une aide Ô combien précieuse auront-elles le temps de remplir toute cette paperas-serie lors même que leurs bénévoles sont peu nombreux ? La question se pose d’ailleurs dans les mêmes termes s’agissant du CCAS des petites communes.




L’administration française ne manque jamais d’imagination pour compliquer les choses. Désormais, les personnes privées qui oeuvrent en la matière « doivent déposer (auprès du préfet) d'ici le 31 octobre, une demande d'habilitation pour redistribuer à leurs adhérents l'aide de la Banque alimentaire ». Quant aux personnes publiques - les CCAS - il leur faut déposer « une demande d’agrément ». Le préfet se prononcera - « selon des critères peu explicites » (!) - d’ici 2014.
Espérons qu’il ne s’agira pas de la « couleur politique » ! Actuellement les préfets dépendent du pouvoir de gauche. Le problème ne devrait pas se poser s’agissant des communes grandes ou moyennes. Mais parmi les quelque 36.000 communes que compte la France, certaines ont la taille d’un confetti. Leurs élus ont néanmoins des devoirs envers les plus démunis de leurs administrés. Imaginez que pour une raison ou une autre des maires de droite soient en bisbille avec le préfet et que celui-ci en profite pour refuser l’agrément en question.
Je ne suis pas née de la dernière pluie et j’ai beau être socialiste, je n’ai pas d’œillères. Je sais très bien que dans les communes rurales l’étiquette politique a nettement moins d’importance que la person-nalité des élus et la façon dont-ils gèrent les affaires municipales et à ma connaissance la grande majorité de ces élus ruraux - qu'ils fussent de droite, de gauche ou le plus souvent sans étiquette - font le maximum pour aider leurs concitoyens les plus démunis.
Une élue de l’Indre - déléguée de l’Union nationale des CCAS - « encourage vivement les communes à regrouper leur action sociale au sein de centre intercommunaux d’action sociale »… toujours plus loin des administrés !
Entre Ubu et Courteline, les « salauds de pauvres » sont priés de « ne pas ramener leur fraise » et ne sont pas « sortis de l’auberge »… sinon à grands coups de pieds dans le cul : « circulez, il n’y plus a rien à voir » ni « à becter » selon le slogan d’une pub pour la Banque alimentaire qui fleurit il y a quelques années sur les panneaux publicitaires que je vis dans les gares entre Enghien et Paris.

SI LE COEUR VOUS EN DIT :

CLIQUEZ ET DONNEZ

https://dons.restosducoeur.org/

http://www.banquealimentaire.org/

http://www.secourspopulaire.fr/donnez.0.html


http://www.croix-rouge.fr/Je-donne?gclid=CMm7o5zohLMCFWXJtAodCR0A9w






........ liste non limitative (malheureusement) !



vendredi 12 octobre 2012

Afrique, ... je ne t'oublie pas !








J'aurais pu être un môme
Un bout de chou qui sourit
Et se foutre d'être mouillé
Comme de la dernière pluie

Mais ici il n'y a pas d'eau
Qu'un silence ordinaire
Qui ne cesse de peser
Sur l'eau comme un enfer



Moi ce que je voulais, c'est jouer
Mais pas avec ma vie
Et je vous regarde verser
Des larmes qu'on a plus ici
Moi ce que je voudrais c'est danser
Pour faire tomber la pluie
Et je vous regarde creuser
La terre mais pas des puits



Je ne veux pas l'aumône
Je ne veux pas déranger
Mais juste un peu d'eau
Faire des ricochets
Faire des ricochets

Je veux pas l'aumône
Je ne veux pas déranger
Mais juste un peu d'eau pour faire des ricochets

J'aurais pu être un môme
(Au destin magnifique)
Comme un autre qui grandit
(Au Loin des dunes d'Afrique)
Sans avoir à scruter
(Sans avoir à subir)
Un ciel qui vous oubli
(Un ciel sans avenir)



J'demande pas un ruisseau
Encore moins une rivière
Je me sens mal jeter
Des bouteilles à la mer

Moi ce que je voulais, c'est jouer
Mais pas avec ma vie
Et je vous regarde verser
Des larmes qu'on a plus ici
Moi ce que je voudrais c'est danser
Pour faire tomber la pluie
Et je vous regarde creuser
La terre mais pas des puits



Je ne veux pas l'aumône
Je ne veux pas déranger
Mais juste un peu d'eau
Faire des ricochets
Faire des ricochets

Je veux pas l'aumône, je ne veux pas déranger
Mais juste un peu d'eau pour faire des ricochets



Je ne veux pas l'aumône
Je ne veux pas déranger
Mais juste un peu d'eau
Pour faire des ricochets

Je ne veux pas l'aumône
Je ne veux pas déranger
Mais juste un peu d'eau
Pour faire des ricochets



Paris Africa, tous unis dans le même combat
Ne pas les laisser dans l'indifférence et l'oubli
Que le monde se réveille, il est temps qu'on agisse


mercredi 3 octobre 2012

Traité Européen : le suicide de l'Europe ?



Le traité européen, c'est le QE3(*), version continentale







lisez cet excellent article de "Aldous"paru dans Agoravox le 14/09/2012

QE3 : Le début de l’apocalypse financière ?

L’assassinat jeudi de l’ambassadeur des Etats Unis d’Amérique en Libye a occulté un autre événement tout aussi inquiétant et porte en lui les germes de l’effondrement du système monétaire international : La Federal Reserve a annoncé acheter désormais pour 40 milliards de dollars par mois de titres de la dette, sans milite dans le temps
QE3, voilà un acronyme bien mystérieux, que la plupart des gens ne comprennent pas. Le nom complet, Quantitative Easing 3 n’est guère plus parlant. La traduction française, 3èmeAssouplissement Quantitatif, n’explicite pas grand chose au non initié. Une petite explication est donc nécessaire.
 Qu’est ce que « quantitatif » veux dire ?
Il s’agit de monnaie, plus précisément de dollars, la monnaie de référence mondiale. Quantitatif signifie qu’on va changer la quantité de monnaie qui circule.
Que signifie Easing (assouplissement)
Cela signifie qu’on va augmenter cette masse de monnaie en circulation. En d’autre terme il va y avoir une inflation monétaire.
Comment ça se passe ?
Les USA « titrisent » leur dette, c’est à dire qu’on crée des « titres de propriété » de portions de cette dette dans le but de les vendre. L’acheteur devient alors « propriétaire » d’une partie de cette dette. Cela revient à un emprunt d’état.
Qui achète ces titres de dette ?
Plus personne n’en veux plus. Historiquement c’étaient la Chine et l’Arabie Saoudite qui en achetaient la plus grosse partie. Mais comme personne n’en veux, c’est la Federal Reserve qui les achète.
Avec quel argent ?
La Federal Reserve (FED) émet des dollars tous neufs à partir de rien. C’est pourquoi on dit que cela revient à monétiser la dette, c’est à dire à la faire fondre en abusant de la « planche à billets ».
Que signifie le 3
C’est la 3ème opération de ce genre depuis 2006. Petit rappel historique :
2006 (septembre) L’administration Bush annonce qu’elle va cesser de publier l’indice M3. Il s’agit de l’indice qui indique la masse de dollars en circulation dans le monde. Le thermomètre est cassé.
QE1 (2008) :
la FED émet  2000 milliers de milliards de $US (2,1x1015).
La Bank of England : 375 milliards de £ (375x1012).
La Bank Of Japan : 55 milliards de milliards de Yen (55x1018).
La BCE : 60 milliards d’€ (60x1012).
Note : Je met les chiffres en notation scientifique car la presse française utilise souvent les termes anglo-saxons de « billion » et « trillion » qui ne correspondent pas à nos billions et trillion français.
En français, un billion US correspond à un milliard et un trillion US à un milliard de milliards.
Vous avez l’impression qu’on parle astrophysique ? N’oubliez pas que ce dont on parle là c’est de la planche à billet, de sommes astronomiques sorties de nulle part et injectés dans le systeme bancaire.
Mais comme rien ne se perd et rien ne se crée, ces sommes en fait vienne bien de quelque part : elle sont prélevées sur la valeur de chaque billet qui circulait précédemment. Bref,  dans la poche de tous ceux qui ont des Yen, de £, des € et des $.
Et comme les deux plus gros portefeuilles en dollar dans le monde sont les fonds souverains Chinois et Saoudien, on comprend que l’opération ne les a pas enchanté et qu’ils ont cessé d’acheter des titres de la dette US lors du QE2.
Car il y a eu un QE2. Ces sommes, bien qu’astronomiques, n’ont permit de faire survivre le systeme bancaire mondial (et, accessoirement, les salaires indécents de ses patrons) que deux ans.
On a donc remit ça en 2010 avec le QE2 au cours duquel la FED émet 600 milliards de milliards de $US supplémentaires (2,1x1015).
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Je sens que vous avez le tournis, aussi  vous laisse prendre une aspirine avant de vous expliquer pourquoi cela n’était que le prélude et que le QE3 est un coup d’état permanent comme dirait Mitterrand.
« Nous somme ici par la volonté du peuple et nous ne sortons le chéquier que par la force des baïonnettes. »
C’est un peu ce qu’auraient pu dire les membres du Congrès des Etats Unis d’Amérique en 2008, quand le secrétaire au trésor de l’époque Henry Paulson, présenté la note du QE1 au vote des représentants du peuple. Un vote extorqué la baïonnette dans le dos, comme l’a révélé les auditions obtenues plus tard par le sénateur républicain Ron Paul. L’ultimatum était clair : Votez le plan Paulson ou demain matin le soleil de se lèvera pas.
Obtenir le vote du Congrès et la signature du président des USA fut autrement plus ardu pour le QE2 en 2010.
Quand au QE3 il a trainé dans le parapheur depuis l’été dernier avant qu’un Obama en fin de mandat et mal parti pour ne faire un second ne finisse par accepter de le signer. Après moi le déluge, en somme.
Déluge permanent d’argent.
Mais tout cela c’est de l’histoire ancienne. Car, comme l’a annoncé la Federal Reserve, le QE3 est un programme d’émission monétaire permanent, et ce jusqu’à ce que l’économie US « sorte de la crise ». Autant dire que ce n’est pas pour demain et que rien n’interdit de penser que cette sortie se fera les pieds devant. Bref, le Congrès et le Président n’auront plus à donner leur avis.
On a retiré le frein démocratique de la planche à billet.
A ce point, le lecteur attentif de mes articles précédents aura remarqué un point de convergence qui n’est pas fortuit avec la situation au sein de la Zone Euro.
En effet, j’ai expliqué dans un article précédent (mais je ne suis pas le seul) que les statuts du Mécanisme Européen de Stabilité (MES) étaient antidémocratiques justement parce qu’ils obligeaient les états de la zone euro à financer le système de « stabilité » à l’initiative exclusive du directoire du MES, et à déboursersous les 15 jours le montant décidé en vase clos par eux sans que ni les gouvernements ni les parlements n’aient jamais eur mot à dire.
Hier, le conseil constitutionnel allemand est parvenu à la même conclusion, et n’à donc donné son feu vert pour la ratification du traité qu’à la condition qu’un plafond maximum de la contribution allemande soit défini et qu’il ne puisse être dépassé sans une consultation du Bundestag.
Les allemands ont vérifié les freins. « Deutsche qualität »
Un frein pour 17 c’est peu.
Hollande, à l’opposé est tout disposé à nous embarquer dans « El camino de la muerte » avec un véhicule sans freins.
Il ne nous reste plus qu’à faire nos prières, car la situation est en train d’échapper progressivement à tout contrôle démocratique tant aux USA qu’en Europe.
La suite est connue, elle a été vécue par les allemands lors de la république de Weimar (1918-1933).
En 1923 le Mark est entré en hypereinflation, au point que les prix changeaient d'heure en heure. Le prix du timbre postal est passé de 10 Marks à 30 millions de Marks en 9 mois.
 Seul un retour à une monnaie adossée à l’or a stoppé cette crise, qui a ruiné les allemands (manifestement ils s’en souviennent encore).
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Aujourd’hui la planche à billets est devenue électronique, ce qui facilite encore plus l’émission de « papier ». La tentation de faire marcher la planche à billets est d’autant plus grande que la Chine et l’Arabie saoudite ont d’énormes fonds souverains en $, les USA et l’Europe « possèdent » d’aussi gigantesques dettes.  Sans frein démocratique, on voit mal ce qui pourrait désormais la ralentir.
En effet, ce que les banquier centraux appellent « besoin de recapitalisation bancaire » cache pudiquement le fait que le système bancaire sous perfusion exige des afflux constants de monnaie fraichement créée pour continuer de survivre.
Un monde monétaire en apesanteur.
Du fait de cet inflation monétaire, la valeur des principales monnaie est en chute libre. Non pas l’une par rapport à l’autre comme en 1923 quand le Mark chutait par rapport au dollar, mais toutes ensemble par rapport à des valeurs tangibles comme l’or ou l’argent (le métal).
Aussi il est naïf de se rassurer en comparant le cours de l’€ par rapport au $ ou à la £ : nous sommes tous en chute libre, et notre vitesse de chute augmente de façon exponentielle.
Le frein politique qui aurait pu freiner cette chute n’existe plus qu’en Allemagne, mais il demeure bien seul pour empêcher l’entrée en hyperinflation de l’Euro et il ne sera efficace pour l’économie allemande que si l’Allemagne s’extirpe de l’Eurozone.
Le coup d’état mondial est donc en passe de devenir permanent et nous entrons dans une phase de fuite en avant dont l’issue, historiquement, a toujours été la guerre.
Or l’entrée des USA dans cette phase critique est en train de refermer la fenêtre d’intervention militaire de l’empire car le coût des opération militaires va bientôt se heurter au choc monétaire. On comprend que Benjamin Netanyahu s’impatiente de voir les USA s’impliquer dans une guerre avec l’Iran avant que le nerf de la guerre ne fasse défaut.
Les événements (fortuitement déclenchés par une bande annonce provocatrice ?) d’hier à Bengazi, et parmi les autres pays musulmans, vont-ils « tirer les USA par le cheveux dans la guerre » ?
Avec cet arrière fond de crise potentielle la visite à haut risque du Pape au Liban pourrait également mal tourner. Venons-nous d’assister à l’assassinat du prince François-Ferdinand d’Autriche ?

Vous croyez encore en l'avenir ?