30 Mai
Un nouveau nom s’est ajouté à la longue liste des Grecs écrasés par la crise économique, le cauchemar des dettes, le chômage et le manque de revenus. Alexandros, un homme de 60 ans, s’est pendu mercredi matin dans un parc public, juste à 2 de mètres de son domicile dans la banlieue d’Athènes de Nikaia (« Nice », en grec).
Ce n'est pas le premier suicidé de la crise grecque , mais maintenant, ils dénoncent :
"Le gouvernement Tsolakoglou (*) a littéralement réduit à néant ma capacité de survie qui dépend d’une pension respectable que je me suis payé seul pendant plus de 35 ans (sans contribution de l’État). Parce que je suis à un âge où je n’ai plus la force de résister activement (même si bien sûr je ne peux pas exclure que le cas échéant, si un grec prend une kalachnikov, je serais le deuxième à le faire).Je ne trouve pas d’autres solution pour une fin digne avant d’en être réduit à chercher dans les poubelles pour me nourrir. Je crois que les jeunes sans avenir devront un jour prendre les armes et pendre les traîtres nationaux la tête en bas sur la place Syntagma, comme les Italiens l’ont fait avec Mussolini en 1945."
* En référence au premier gouvernement collaborationniste de la Grèce occupée pendant la Seconde Guerre.
plus d'infos sur : http://www.okeanews.fr/
en Argentine, on se préoccupe de la situation
Argentine 2001, Grèce 2012: même combat.
17 05 2012 Souvenez-vous, en 2001, l’Argentine est endettée, et dévalue sa monnaie après un terrible Corralito pour éviter la fuite des capitaux en dollars. Les petits épargnant perdaient alors tous leurs dollars, convertis en peso avec l’interdiction de retirer leur argent. Une inflation énorme, une monnaie dévaluée, un pouvoir d’achat réduit en miette. Ça ne vous fait pas penser à la Grèce? Hier dans un article de libé l’ancien ministre de l’Économie argentin comparait la situation argentine avec celle de la Grèce. Selon lui, “au plan économique, tout est semblable”, à savoir (1) un manque de compétitivité dû à un taux de change fixe, (2) un pays en récession depuis 4 ans et (3) un déficit public énorme et une dette insoutenable.Malgré tous les plans d’austérité entre 1998 et 2001, recommandés par le FMI (gel des salaires, hausses des taxes, coupes budgétaires…), l’Argentine a décidé fin 2001 de dire merde à tout le monde, de “sortir de la crise en dehors des chemins tracés par le FMI”, de se mettre en faillite et de se couper de tout financement international. Bien sur, ce fut dur en 2002 et 2003, mais le pays affiche depuis un taux de croissance impressionnant, en moyenne de 7,5% par an depuis 2004. Des chiffres qui font des envieux…
En Grèce, les plans d’austérités depuis 2010, dictés par le diabolique trinôme UE, FMI, BCE semblent enliser le pays : un déficit abyssal en 2011, une dette à 45 chiffres, une récession record de 6,8% sur un an! On commence à envisager une sortie de l’Euro, dévaluer sa monnaie et tenter de relancer le pays en se passant de financements extérieurs pendant quelques années… Tiens donc. Bien sûr les pays voisins seront affaiblis à court terme par la contagion, pourrait entrainer le Portugal et l’Espagne dans la même chute et la même option de sortie. Certains parlent déjà “d’éclatement de la zone Euro”, Mais pour les grecs, et sans penser aux autres, une sortie de la zone permettrait, tout comme l’a fait l’Argentine, de relancer la compétitivité du pays. c’est un bis-repetita…
Mais voilà: La Grèce n’est pas l’Argentine. Argentine avait jugulé ses prix des matières premières agricole, comme la viande bovine, le soja à l’international. (l’agriculture représente environ 50% des exportations argentines). Ce qui a fait que l’Argentine n’avait pas un besoin vital de financement sur les marchés étrangers, ce qui est loin d’être le cas de la Grèce, sous perfusion économique. Nous verrons bien dans les prochains jours si quelqu’un trouve la solution à ce gros bazar sous fond de FMI et de gros sous sous: sortie or not sortie?…Christine Lagarde, je te souhaite bien du courage et les paris sont ouverts.
alors qu'en France ... :
En France on essaye de rire pour ne pas pleurer.
RépondreSupprimerEt si la Grèce se noie, juste avant nous
Tsolakoglou fait glou, glou...