Au Canada :
C'est samedi soir. À mon poste.
Faut que j'écrive mais je suis pas capable.
Le coeur gros, les yeux mouillés, enragé.
J'écoute en boucle Master of Wars de Dylan.
J'en ai plein le cul du cynisme ambiant.
Du mépris.
Du fascisme non plus rampant, mais mûr et juteux.
Dégoulinant.
L'état de siège.
Je suis en 1929.
En 2012.
Sieg Heil calisse de tabarnak.
Deux étudiants sont entre la vie et la mort et personne n'en parle
C'est ce qu'il nous reste, les mots.
Le silence est complice de la violence.
en France, par le vote , on a dit NON à bien des choses.
RépondreSupprimerReste à voir, et à vivre...
Reste à tenter de soulever , d'abord timidement, les pavés pour voir si, dessous, il y a toujours un gave clair où naviguer.
bises
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