... la démocratie !
Karolos Papoulias, président de la Grèce, berceau de la démocratie, a tenté hier de faire passer devant le parlement un projet visant à constituer un gouvernement de technocrates et ce, sans passer devant le peuple.
Cet tentative de "coup d'état" vise à rassurer les marchés financiers (FMI et Union Européenne en tête) en imposant le plan d'austérité que le peuple refuse.
Cette proposition a d'ores et déjà été rejetée par la Coalition de la gauche
radicale (Syriza), hostile aux plans d'austérité exigés par les créanciers
internationaux et arrivée deuxième des élections législatives du 6 mai.
Cette paralysie institutionnelle fait craindre aux investisseurs une faillite prochaine de la Grèce, ce qui alimente la crise des dettes dans la zone euro.
Boudiou !!!
RépondreSupprimerle peuple grec sert de cobaye pour voir quelles sont les limites des plans d'austérité. Jusqu'où vont-ils aller pour faire plier les gouvernements européens, c'est la question ? et à notre tour...
RépondreSupprimerTout à fait d'accord, c'est pour cela qu'il me semble intéressant de continuer à surveiller ce qui se passe en Islande.
SupprimerA ma connaissance, ce pays est le seul à avoir osé dire "Non" à ce qui semblait être une obligation : rembourser les dettes effectuées par les banques lors du "gavage" à coup de subprimes.