dimanche 15 avril 2012

le désamour




Je vis dans cet organe détruit,
dans ce regard embrumé,
dans cette tête folle.

De là où je suis je perçois encore
l'éclat de l'aveugle beauté,
je vois le bonheur enduré,
l'espoir à enterrer.

Parfois je me liquéfie en larmes angoissées,
je m'électrise en rêves vains,
je vole sur un sourire
et m'abîme pour une indifférence mortifère.

Je suis l'espoir fou,
le Graal espéré,
l'Himalaya effondré;
je suis la dualité solitaire.

Un jour viendra où je rejoindrai le chemin
que je n'aurais jamais dû quitter,
où,
désuni,
scindé en deux ...

je deviendrai mon contraire.


2 commentaires:

  1. Victor- Hugou
    Olivier- zoulou
    Même combat
    Quel talent!

    RépondreSupprimer
  2. reste simplement ce que tu es...
    le désamour n'a pas à nous faire douter de nous, n'est-ce pas ?.. ils auraient gagné !
    bisous

    RépondreSupprimer